Recherche

MARSEILLE - Provence (13)
MARSEILLE - Provence (13)
13004 Marseille
"Identité en construction": un nouveau cours disponible chez nos collaborateurs suisses!

Depuis plusieurs années, le cours biblique par correspondance (CBC) de Lausanne et le service Théovie collaborent. En sont issus par exemple les modules courts « En quête de sagesse avec Job », « Ciel, mon argent! » ou encore « Avec Esther, cacher ou exposer sa foi? »

Le cours du CBC porte cette année sur deux livres de l’Ancien Testament: Esdras et Néhémie.

Pour en savoir plus et/ou pour s’inscrire, vous pouvez télécharger ici le…

.

Les livres d’Esdras et de Néhémie font écho aux préoccupations de ceux et celles qui, aujourd’hui, estiment que les institutions (ecclésiales, politiques, culturelles,…) ont perdu leur influence dans la société et sont de plus en plus marginalisées.

Ils abordent des problématiques socio-politiques et religieuses fondamentales pour la communauté installée en Judée, tout en traitant de la construction du deuxième Temple de Jérusalem et de la restauration de Jérusalem à l’époque perse (538-332 avant notre ère). Ils s’intéressent ainsi à des questions comme celles de l’identité et de la citoyenneté au sein du corps social, ainsi que celles de leur rapport avec les institutions de l’immense empire qui domine alors le monde antique.

Ecoute, Dieu nous parle...

Celles et ceux qui se sont inscrits au nouveau module « Ecoute, Dieu nous parle… » pourront désormais aussi accéder à la troisième et dernière entrée de ce module.

Bon été, studieux et/ou reposant vous souhaite toute l’équipe Théovie!

Bon été de la part de l'équipe Théovie!

L’équipe Théovie, c’est quoi en fait? Un groupe de personnes engagées à différents niveaux de l’Eglise réformée de France. Nous nous retrouvons régulièrement dans l’année pour discuter de tous les sujets liés au fonctionnement du service Théovie: le site, les rencontres à prévoir, les collaborations à envisager, le public, les nouveaux modules à mettre en route… Ce sont aussi des moments de retrouvailles, car nous habitons aux quatre coins de la France! Des moments que nous commençons toujours avec un moment de méditation et de prière. Une fois n’est pas coutume… nous avions envie de partager avec vous ce que l’un de nous, Pierre Yves Debrenne (Marseille), nous a préparé pour notre réunion du 7 juillet 2012 à partir du texte du livre des Actes des Apôtres (chapitre 11,1-18):

« Jésus lui-même avait précisé aux apôtres leur mission : « Vous allez recevoir une puissance, celle du Saint Esprit qui viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1/8).Jésus leur avait donc dit d’aller annoncer l’Evangile jusqu’aux extrémités de la terre. Or, après cet « ordre de mission », nous retrouvons les disciples réunis tous ensemble au même endroit, à Jérusalem, comme nous le rapporte le texte de la Pentecôte. Incompréhension, doute, incompétence, ou tout simplement dépression ?… »

Vous avez envie de lire l’ensemble de la méditation? Alors cliquez sur

Bonne lecture et bon repos!

L’équipe Théovie.

La Librairie JEAN CALVIN invite à une conférence: "Des protestantismes historiques aux pentecôtismes"

Le vendredi 20 juillet, 18h30, à la médiathèque d’Alès (30)

« Depuis une trentaine d’années, le champ religieux latino-américain se trouve en pleine effervescence avec la diffusion significative de mouvements religieux enthousiastes de type pentecôtiste qui ont supplanté les protestantismes historiques et déstabilisent également l’Eglise catholique.

Il s’agira de rendre compte des logiques de concurrence religieuse qui mènent à une mutation religieuse dans la mesure où le vieil ordre symbolique est remis en cause pour la première fois depuis l’évangélisation coloniale du XVIe siècle. »

Jean-Pierre Bastian est professeur de sociologie des religions à la Faculté de théologie protestante de l’Université de Strasbourg et directeur de recherche à l’Institut des Hautes Etudes de l’Amérique latine de l’Université de Paris III.

Nous vous invitons très cordialement à venir le rencontrer.

L’équipe de la Librairie Jean Calvin.

Quelques nouvelles de la journée biblique à Toulouse, par Edwige Malberg

NOUS N’AVONS JAMAIS RIEN VU DE PAREIL

par Edwige Malberg

Une fois l’an, à Toulouse, Sophie Schlumberger et Katharina Schächl réunissent une vingtaine de personnes autour d’un texte biblique. Cette année, il s’agit du texte de Marc 2, 1-12.

L’objectif d’une lecture plurielle est d’introduire du jeu dans le texte et aussi de l’humour ; ça le rend vivant, riche de possibles. La mise à distance que cela implique va favoriser la découverte de sens insoupçonnés et inattendus.

Lire, c’est faire entrer en résonance, articuler, mettre en opposition des éléments du texte, travailler sur les relations opérées par le texte.

Au cours de la journée, vont alterner moments de réflexion personnelle, travail par groupes de trois et séances plénières.

Une approche du texte à petits pas

– Le jeu de cartes : Chacun de nous reçoit une carte sur laquelle est écrite un mot ou une expression en lien avec le texte que nous allons étudier. Chacun va d’abord écrire sur cette carte écrire ce que ce mot ou cette expression lui évoque. Les mots figurant sur les cartes sont les suivants : Dieu, Jésus, résurrection, foi, péché, pardon des péchés. Puis, par groupe de trois personnes ayant reçu la même carte, on présente ce que le mot nous a suggéré et on échange dans notre petit groupe. Six mots qui ont immédiatement ouvert les écluses de la parole dans un climat de confiance et de liberté. Nous échangeons pour finir en grand groupe. Une expérience de foisonnement et de collaboration active.

– Le texte à trous que nous devons compléter tandis que trois personnes rédigent un récit des événements relatés dans le texte de Marc. Ces deux exercices font apparaître les écarts entre le texte et ce qu’on projette sur lui de notre propre logique. Il s’agit de bien distinguer entre notre compréhension du texte et ce qu’il dit vraiment et se laisser surprendre.

Nous prenons alors conscience que chacun de nous lit la version qu’il a en mémoire car nous sommes porteurs d’une mémoire et nous projetons sur le texte nos propres représentations. Chacun opère des choix différents ; d’où le grand intérêt d’une lecture plurielle.

Sachons accueillir l’étonnant, l’inattendu, ce qui est bizarre. Restons ouverts et disponibles car sait-on jamais ce qu’on peut découvrir au détour d’un texte biblique ?

– Accueil du texte de Marc tel qu’il est proposé dans la TOB.

Qu’est-ce qui nous frappe lorsque nous découvrons ce texte ? Par exemple que les scribes sont assis. On fait résonner des oppositions : ici, les scribes sont assis et raisonnent en leur cœur ; ailleurs : « Qui est ma famille ? Ceux qui sont assis autour de moi… » D’un côté, être assis et raisonner en son cœur, d’un autre, être assis pour écouter.

Un pas de plus : Marc joue avec les mots ; cela nous échappe dans la traduction du texte grec en français. Marc a choisi certains mots, a renoncé à d’autres ; il a opéré des choix dans sa mise en récit. Le texte est construit, on a à faire à une œuvre littéraire. Alors pourquoi a-t-il opéré tel choix ou tel autre dans la mise en récit ? Les récits bibliques sont économes de mots qui servent une intention. Laquelle ?

Aussi allons-nous faire subir à ce texte le même décorticage qu’à n’importe quelle œuvre littéraire.

Visite du texte biblique

On visite un texte comme on visite un espace, on est invité à s’arrêter ici et là. Il s’agit de s’interroger sur les brèches dans le texte afin de maintenir les questions ouvertes. Sur quoi va-t-on s’appuyer dans notre péricope pour qu’elle prenne sens en distinguant bien ce que le texte dit et ce qu’il ne dit pas.

Le texte, rien que le texte, attentif à ne pas projeter sur lui des idées toutes faites ou nos représentations personnelles. Le texte va être décrypté, interrogé jusqu’en ses moindres détails. Y sont appliquées les clés de lecture qui président à toute analyse littéraire digne de ce nom c’est-à-dire relever une certaine quantité d’indices qui vont étayer notre compréhension. Il est capital de s’en tenir à ce qui est dit dans le texte :

– Sur les personnages présents dans ce récit (personnages individuels ou collectifs ; quelles informations le texte en donne-t-il ?)

Parmi tous les personnages, deux seulement sont nommés : Dieu et Jésus ; ils sont distincts, ouverts l’un à l’autre. On ne soit pas les confondre mais les poser l’un en face de l’autre pour qu’ils entrent en dialogue.

Ce sont les scribes qui prononcent le nom « Dieu » ; c’est pour eux une notion abstraite. Les scribes vont être pris à rebours de leur savoir. Ils se demandent qui peut pardonner. La tournure passive « Tes péchés te sont pardonnés » atteste qu’un Autre a pardonné les péchés.

– Sur les relations qui se nouent entre les personnages et ce qui facilite ou entrave les relations entre eux.

– Sur les déplacements et les évolutions qui se dessinent entre la situation initiale et la situation finale. Quels changements les personnages initient-ils ou subissent-ils ? D’autres éléments du récit vivent-ils des évolutions ?

Comment le récit travaille à rétablir un équilibre.

Le récit se déploie autour de deux axes : fermeture et ouverture d’une part, immobilité et mouvement de l’autre. On observe des passages de l’ouvert au clos et inversement. Ainsi que des passages de l’impersonnel au personnel. Personne ne parle que Jésus (parole ouverte) alors que les scribes parlent en eux-mêmes (parole fermée). La parole devient efficace lorsqu’elle s’adresse à quelqu’un. En outre, Jésus humanise le paralysé en l’appelant « Enfant ». Ce terme apparaît de façon inattendue. Quelque chose s’est passé qui vaut à cet homme d’être appelé « Enfant » ; c’est comme s’il naissait.

Enfin, un titre devra être donné à ce récit.

Cette visite du texte va durer trente minutes. Une animation biblique repose sur une gestion minutieuse du temps.

Le titre qui sera proposé après toute cette phase d’analyse correspond-il à l’enjeu du texte ?

Le titre retenu est : « La foi fait son trou » articulé avec « la foi n’est pas raison ».

Nous relisons le texte à la lumière de ce titre proposé. En quoi la foi fait-elle son trou ? Dans du clos, des brèches sont ouvertes. Nous observons des jeux de métaphores, par exemple, l’ouverture de la maison renvoie à d’autres ouvertures en train de s’opérer. Quant au paralysé, n’est-il pas la métaphore de tout ce qui est paralysé dans cette maison et en nous ?

La lecture donne du jeu au texte par les écarts entre nos représentations et ce qui y est véritablement exprimé. Dans un texte, il y a des sauts qui nous décentrent d’une lecture par trop évidente. On notera des ruptures dans le fil du récit.

Il s’agit de dégager les enjeux du texte. Y a-t-il un acte qu’on puisse isoler et qui nous fasse dire : c’est là que ça se passe?

Des questions

– Nous nous demandons ce qui a pu susciter cette exclamation : « Nous n’avons jamais rien vu de pareil. » Que s’est-il donc passé ce jour là de si extraordinaire ?

– Quelle est donc cette foi dont parle Jésus lorsqu’il dit : « Ta foi t’a sauvé. ». La foi de qui ? Qu’est-ce qui a valeur de foi ? Toute la peine qu’ils se donnent ?

– Qu’est-ce qui est le plus facile, demande Jésus aux scribes, de dire au paralysé : « Tes péchés sont pardonnés » ou « Lève-toi, prends ton brancard et marche ». Quel est le critère de la facilité ?

Le texte biblique soulève des questions. Acceptons de les laisser ouvertes.

Questions que nous allons emporter et porter avec nous. Les effets de notre visite attentive ne se mesurent pas dans l’immédiat ; on garde une disponibilité afin que le travail se poursuive intérieurement ; de l’élan pour le mener ailleurs, avec d’autres, curieux à ce qui peut naître de ces rencontres à plusieurs avec un texte.

Un nouveau module est disponible: "Ecoute! Dieu nous parle..."

Vous trouverez dès aujourd’hui dans l’espace « Croire et comprendre aujourd’hui » un nouveau module!

Le module « Ecoute ! Dieu nous parle… » s’intègre dans une démarche proposée aux Eglises luthérienne et réformée de France qui cheminent actuellement vers la création d’une seule et unique Eglise protestante en 2013. « Ecoute ! Dieu nous parle… » invite à se mettre à l’écoute de Dieu, de sa Parole, avec d’autres.

Venez le découvrir!

Pour plus d’information à propos de la dynamique « Ecoute! Dieu nous parle… », cliquez sur http://www.ecoutedieunousparle.com/livre/

Phrygie

Ancienne région occidentale de l’Asie Mineure, située au sud de la mer noire.

Ambroise

Il naît vers 340 à Trêves (Allemagne) et meurt à Milan (Italie) en 397. Père de l’église latine et évêque de Milan, il lutta contre les cultes païens et l’arianisme.

Mazdéisme

Il s’agit d’une religion de l’Iran ancien qui a été réformée par Zarathoustra au 7esiècle avant JC. Elle est fondée sur un dualisme : le monde est le théâtre d’une lutte opposant le principe du mal et le principe du bien, le triomphe final devant revenir au bien.