Bien des manières de vivre la différence
Bien des manières de vivre la différence
Si les chrétiens cherchent à vivre dans la fidélité à l’identité chrétienne, toutes les Eglises n’ont pas la même manière de concevoir ce qui appartient à la pleine identité chrétienne. L’identité confessionnelle concerne cette forme et cette façon qu’a chaque Eglise de confesser sa foi. En période de séparation, on voit les diverses Eglises se réclamer chacune exclusivement de la fidélité et de l’authenticité chrétiennes. Pourtant chaque confession chrétienne doit se demander si le jugement qu’elle porte sur les autres est véritablement fondé sur l’Evangile. Elle doit notamment reconnaître la riche pluriformité de l’Eglise. Cela suppose que chaque confession reconnaisse qu’il y a chez elle matière à conversion. Elle doit pour cela » se confesser « , passer à l’aveu de ses limites et de ses insuffisances. Chaque famille confessionnelle doit reconnaître qu’il existe des éléments de tradition chrétienne qu’elle est incapable, au moins pour le moment, de recevoir et d’intégrer à sa propre existence.
d’après le Groupe des Dombes Actuellement composé de 40 théologiens français et suisses (20 catholiques, 20 protestants). Sa fondation en 1937 est due à l'initiative des prêtres lyonnais P., Pour la conversion des Eglises, 1991.
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Etes-vous d’accord avec le texte ? En quoi ? Sinon, pourquoi pas ?
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Est-ce que vous connaissez ou utilisez l’expression » conversion des Eglises » ?
Bien des manières de vivre la différence
Si les chrétiens cherchent à vivre dans la fidélité à l’identité chrétienne, toutes les Eglises n’ont pas la même manière de concevoir ce qui appartient à la pleine identité chrétienne. L’identité confessionnelle concerne cette forme et cette façon qu’a chaque Eglise de confesser sa foi.
En période de séparation, on voit les diverses Eglises se réclamer chacune exclusivement de la fidélité et de l’authenticité chrétiennes. Pourtant chaque confession chrétienne doit se demander si le jugement qu’elle porte sur les autres est véritablement fondé sur l’Evangile. Elle doit notamment reconnaître la riche pluriformité de l’Eglise.
Cela suppose que chaque confession reconnaisse qu’il y a chez elle matière à conversion. Elle doit pour cela » se confesser « , passer à l’aveu de ses limites et de ses insuffisances. Chaque famille confessionnelle doit reconnaître qu’il existe des éléments de tradition chrétienne qu’elle est incapable, au moins pour le moment, de recevoir et d’intégrer à sa propre existence.
d’après le Groupe des Dombes
Actuellement composé de 40 théologiens français et suisses (20 catholiques, 20 protestants). Sa fondation en 1937 est due à l'initiative des prêtres lyonnais P.,
Soyez acteur de votre lecture
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Comment définiriez-vous l’identité chrétienne ? Qu’est-ce que l’identité confessionnelle ?
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Quels critères utiliseriez-vous pour préciser ce qui est compatible avec la foi chrétienne et ce qui ne l’est pas ?
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Quelles sont selon vous les » limites « , et les » insuffisances » de chacune des grandes traditions chrétiennes : anglicanisme, catholicisme, orthodoxie, protestantisme ?
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Si vous appartenez à une Eglise, diriez-vous qu’elle a besoin d’opérer des conversions ? Lesquelles ? En diriez-vous autant d’autres Eglises chrétiennes ?
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Proposition pour un travail écrit :
A prendre dans les Questions pour aujourd’hui
Un peu de culture...
Malgré les différences, on puise à la même source...
» Ce n’est pas à l’occasion de superficielles manifestations, qui restent des compétitions, que les vrais rapprochements se font : c’est en profondeur seulement que les distances se raccourcissent. »
Paul Ricoeur
Le témoignage chrétien en diverses confessions
Au cours des siècles, dix niches étaient restées vides au-dessus du porche d’entrée de l’abbaye de Westminster à Londres. Les responsables de ce haut lieu de l’anglicanisme prirent la décision d’y poser les statues de dix » martyrs » du 20e siècle, représentant le témoignage chrétien en diverses confessions : des anglicans bien sûr (Manche Masemola et Janani Luwum), mais aussi deux catholiques (Maximilien Kolbe et Oscar Romero), un luthérien (Dietrich Bonhoeffer), un baptiste (Martin Luther King), une orthodoxe (Elisabeth de Russie), une évangélique (Esther John)… Autour de l’archevêque de Cantorbéry, des responsables de plusieurs Eglises assistèrent le 3 juillet 1998 au dévoilement de cette façade restaurée.