Glossaire
Public du latin
Au début du 19e siècle, ce mot désigne la science des idées, leur origine, leur nature et leurs lois. Les adversaires de l’idéologie vont donner au mot le sens péjoratif d’analyse et de discussion vaine, abstraite sans rapport avec la réalité. Le mot va ensuite acquérir une dimension politique, ce sont alors les idées qui inspirent l’action d’un mouvement ou d’un parti. Karl Marx va donner au mot une inflexion critique. C’est pour lui l’ensemble des idées ou représentations illusoires grâce auxquelles une classe sociale assoit sa domination. L’idéologue est celui qui travaille dans l’illusion, mais sans le savoir, avec le risque d’ériger en vérité universelle Ce mot caractérise des réalités qui concernent ou devraient concerner l'ensemble des êtres ou des choses. Il s'oppose à qui ne concerne qu'une partie d'entre eux. son point de vue particulier Ce terme désigne ce qui appartient en propre à une personne ou à une chose, ce qui caractérise un individu, un groupe, une communauté. Il est synonyme de singulier et s'oppose à .. Dans un sens général, on peut dire que l’idéologie est une conception profane du monde, une représentation globale du réel sans le recours à une religion ni à la raison. Le mot peut alors correspondre à l’allemand Weltanschauung.
Ce mot a un sens péjoratif. Il désigne la position de ceux qui défendent une laïcité stricte, redoutant tout empiètement des religions dans la vie publique. Pour eux la religion doit rester une affaire totalement privée et ils lui refusent toute expression dans le domaine temporel. La laïcité est alors absolutisée, sacralisée. Elle ressemble alors à une idéologie aussi intolérante qu’une religion puisse le devenir.
C’est à la fois une période de l’histoire de la philosophie : le 18e siècle appelé » Siècle des Lumières « , et le courant philosophique qui s’y développe. Il se caractérise par une conception optimiste et progressiste de l’histoire, par la foi dans les avancées de la connaissance et de la culture, par l’avènement d’un individu libéré des tutelles religieuses, par l’invitation à penser et juger par soi-même grâce à l’usage libre et responsable de la raison. La grande figure de la philosophie des Lumières est, en Allemagne, Emmanuel Kant. En France, l’esprit des Lumières est représenté par Voltaire, Diderot, d’Alembert et les Encyclopédistes. Les idées de progrès, de tolérance, de laïcité, s’enracinent dans ce courant.
Ce terme désigne ce qui appartient en propre à une personne ou à une chose, ce qui caractérise un individu, un groupe, une communauté. Il est synonyme de singulier et s’oppose à universel Ce mot caractérise des réalités qui concernent ou devraient concerner l'ensemble des êtres ou des choses. Il s'oppose à qui ne concerne qu'une partie d'entre eux..
C’est, au départ, la pensée d’Auguste Comte (1798-1857) qui consiste à ne s’appuyer que sur les faits pour les décrire et en dégager des lois. Il ne s’intéresse pas au » pourquoi » des choses mais seulement au » comment » en vue de systématiser l’ensemble du savoir en une théorie de la connaissance. Le terme s’est ensuite banalisé pour désigner toute pensée qui ne veut s’en tenir qu’aux faits, aux sciences, excluant toute interprétation d’ordre religieux, métaphysique ou philosophique. Le mot a pris parfois un accent péjoratif pour décrire une pensée purement matérialiste et sans profondeur. On parle généralement de néo-positivisme pour caractériser les résurgences contemporaines de ce courant philosophique. Toutefois, au sens strict, l’expression néo-positivisme désigne un mouvement philosophique, né au lendemain de la 1ère Guerre mondiale qui ajoute au positivisme une attention portée à la logique et aux structures du langage (Bertrand Russell, Ludwig Wittgenstein, Cercle de Vienne…)
C’est une pensée qui considère que la raison est une capacité humaine autonome permettant de tout comprendre et tout expliquer. Cette confiance en la raison toute-puissante peut conduire à penser que le réel est totalement rationnel et finalement que l’irrationnel n’existe pas. Le rationalisme, nourri de l’esprit des Lumières C'est à la fois une période de l'histoire de la philosophie : le 18e siècle appelé " Siècle des Lumières ", et le courant philosophique qui s'y développe. Il se caractérise par une conception optimiste et progressiste de l'histoire, par la foi dans les avancées de la connaissance et de la culture, par l'avènement d'un individu libéré des tutelles religieuses, par l'invitation à penser et juger par soi-même grâce à l'usage libre et responsable de la raison., s’est opposé à toutes les formes d’obscurantisme et de superstition. Il en est venu à prendre parfois, de manière plus ou moins péjorative, le sens de d’athéisme et de libre-pensée. Il a pu avoir comme dérive le scientisme Terme utilisé souvent de manière péjorative pour désigner les dérives du ou du . Pour le scientisme, la connaissance scientifique peut résoudre tous les problèmes et toutes les énigmes, considérant les questions sans réponses comme des non-sens.
Ce mot caractérise des réalités qui concernent ou devraient concerner l’ensemble des êtres ou des choses. Il s’oppose à particulier Ce terme désigne ce qui appartient en propre à une personne ou à une chose, ce qui caractérise un individu, un groupe, une communauté. Il est synonyme de singulier et s'oppose à . qui ne concerne qu’une partie d’entre eux. On dira ainsi que les droits de l’homme sont universels parce qu’ils valent pour tout être humain. Sur le plan politique, les intérêts particuliers d’un groupe entrent souvent en tension avec la recherche du bien et de l’intérêt communs. Dans la société laïque, on considèrera alors que l’universalisme républicain s’oppose au communautarisme Ce mot recouvre des expressions sociales et politiques diverses. Toutes soulignent l'importance de la communauté existante..