Glossaire
L’alliance est un motif central dans l’Ancien Testament. Dieu est présenté comme un Dieu de l’alliance. Deux compréhensions de cette alliance se trouvent dans les textes.
La première est celle d’un contrat passé entre Dieu et le peuple. Cette conception est celle des traités entre les états du Proche Orient Ancien et renvoie à l’idée générale d’une relation entre partenaires le plus souvent inégaux unis par un contrat. L’alliance fixe un certain nombre d’obligations, d’engagements réciproques qui lient les partenaires. On parle alors d’alliance conditionnelle. L’Ancien Testament souligne la fidélité de Dieu face à l’infidélité toujours répétée du peuple.
La seconde compréhension est celle de l’alliance inconditionnelle. L’alliance est alors un don gratuit offert à l’être humain. Après la mort et la résurrection de Jésus-Christ, les chrétiens ont parlé de « seconde alliance » ou de « nouvelle alliance » : ils ont vu en Jésus-Christ le signe de cette alliance que Dieu offre à tout homme.
L’Arche de l’Alliance semble un objet de culte depuis la traversée du désert après la libération de l’Egypte. Les descriptions de cette « arche » datent du temps de l’Exil et s’appuient sur des souvenirs ce qui rend difficile voire impossible une reconstruction. Par ailleurs, on mentionne plus que l’extérieur le contenu de cette arche : les tables de la loi. L’arche signifie la présence de Dieu au milieu de son peuple.
Il s’agit de l’époque de la déportation du peuple d’Israël à Babylone. Une première grande déportation a lieu en 722 av. JC, après la prise de Samarie par les Assyriens. C’est la fin du Royaume d’Israël ou Royaume du Nord (dont Samarie était la capitale). A l’Empire assyrien succéda l’Empire babylonien avec le roi Nabuchodonosor qui envahit Jérusalem (capitale du royaume de Juda) en 597 av. JC. Il déporte le roi Yoyakïn ainsi qu’une grande partie de la population, essentiellement la classe dirigeante et l’élite intellectuelle. Le successeur de Yoyakïn, Sédécias se révolte contre Nabuchodonosor et en 588, Nabuchodonosor prend Jérusalem, détruit le Temple et déporte la population à Babylone. Il a fallu attendre l’édit de Cyrus, roi de Perse en 538 pour que les Juifs soient autorisés à rentrer dans leur pays.
Théologiquement, l’exil a été vécu par les prophètes comme le jugement de Dieu sur le peuple élu. Les prophètes annonçaient aussi un retour à Jérusalem et la reconstruction du Temple. L’exil est une période importante notamment pour la rédaction des textes bibliques. Beaucoup des textes de l’Ancien Testament ont été écrits après le retour de l’exil.
L’hébreu ne connaît pas, comme d’autres langues, les temps du passé, présent, futur, parfait… mais s’exprime en « accompli » ou en « inaccompli ». « L’accompli » est une action achevée ou en cours. « L’inaccompli » est une action à venir ou inachevée. La traduction en présent ou en passé pour « l’accompli » et en futur pour « l’inaccompli » n’est donc qu’approximative.
Ces deux lieux se situent à l’intérieur du Temple Lorsque le roi David s'est installé à Jérusalem, il décida de construire un temple pour accueillir dans laquelle il y avait les donnée par Dieu à . Mais Dieu lui fait savoir qu'il s'est contenté de voyager sous une tente pendant la traversée du désert et que, pour le moment, il n'a pas besoin d'un temple (Lire 2 Samuel 7).. On n’accédait pas indifféremment aux différents lieux à l’intérieur du Temple. Le lieu saint était réservé aux prêtres et contenait entre autres l’autel des parfums. Le lieu saint était séparé du lieu très saint par deux portes en bois du temps de Salomon, et plus tard, après sa reconstruction par un mur en pierre avec une porte dans laquelle se trouvait un rideau précieux. Le lieu très saint qui est aussi parfois appelé : le saint des saints était une pièce obscure qui renfermait l’arche de l’alliance Le Dieu de l'Ancien est un Dieu de l'alliance (avec Noé, . qui n’y sera plus lors de la reconstruction du Temple. Seul le grand prêtre Les prêtres sont affectés au culte et soumis à des règles de vie particulières. Leur rôle est essentiellement d'offrir des sacrifices. avait le droit de pénétrer dans ce lieu très saint une fois par an
La tradition juive a donné le titre de « livres prophétiques » à l’ensemble des livres qui vont de Josué à Malachie. L’ensemble qui va du livre de Josué aux livres des Rois est appelé « premiers prophètes », alors que les autres livres sont appelés « derniers prophètes » (ce qui n’est pas à comprendre dans un sens chronologique, mais par rapport à leur emplacement dans la Bible).
La tradition chrétienne désigne les livres de Josué, celui des Juges, les livres de Samuel et les livres des Rois par l’expression « livres historiques ».
L’expression « livres prophétiques » s’applique alors seulement aux livres qui sont nommément attribués aux prophètes : les livres des « grands prophètes » (Esaïe, Jérémie, Ezéchiel) et des « petits prophètes » (d’Osée à Malachie). Les adjectifs « grand » et « petit » font référence au volume des écrits.
On désigne ainsi les théologiens des premiers siècles jusqu’aux 7e/8e siècles. En patristique (recherche sur les textes des Pères de l’Eglise), on appelle » Pères Apostoliques » ceux qui succèdent directement aux apôtres. Pour les suivants, on distingue entre » Pères latins » et » Pères grecs » selon la langue dans laquelle ils rédigeaient leurs écrits
C’est par les quatre consonnes appelées « tétragramme » (quatre lettres) YHWH que le Dieu d’Israël est désigné (on trouve aussi YHVH ou IHVH selon les auteurs). Aux quatre consonnes on a ajouté les voyelles du mot hébreu adonaï (mon Maître, mon Seigneur). Le tétragramme ne se prononce pas. Quand on lit le texte hébreu, on prononce « adonaï » d’après les voyelles ajoutées.
Du latin