La Bonne Nouvelle du Christ - Textes bibliques
Cette rencontre est évoquée dans trois textes: Philippiens 3, 4-14, Galates 1,13-24, Actes 9,1-25. Si le lecteur les lit dans l’ordre chronologique de leur rédaction, il peut noter une évolution dans la narration de cet événement. Dans la lettre aux Philippiens, Paul l’évoque de façon brève. Dans la lettre aux Galates, Paul en dit davantage sur les circonstances de son changement de comportement. C’est dans le livre des Actes que la narration est la plus détaillée. C’est bien souvent ce texte qui a inspiré l’art. Les peintres ont parfois même rajouté des éléments qui ne sont pas présents dans le texte biblique comme le fait que Paul serait tombé de cheval en rencontrant le Christ sur le chemin de Damas.
Philippiens 3,4-14 Pourtant, j’ai des raisons d’avoir aussi confiance en moi-même. Si un autre croit pouvoir se confier en lui-même, je le peux davantage, moi, circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu fils d’Hébreux ; pour la loi, Pharisien ; pour le zèle, persécuteur de l’Eglise ; pour la justice qu’on trouve dans la loi, devenu irréprochable.
Or toutes ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai considérées comme une perte à cause du Christ. Mais oui, je considère que tout est perte en regard de ce bien suprême qu’est la connaissance de Jésus Christ mon Seigneur. A cause de lui j’ai tout perdu, et je considère tout cela comme ordures afin de gagner Christ et d’être trouvé en lui, n’ayant pas ma justification à partir de la loi, mais à partir de la foi au Christ, la justice qui vient de Dieu et s’appuie sur la foi. Il s’agit de le connaître, lui, et la puissance de sa résurrection, et la communion à ses souffrances, de devenir semblable à lui dans sa mort, afin de parvenir, s’il est possible, à la résurrection d’entre les morts. Non que j’aie déjà obtenu tout cela ou que je sois déjà devenu parfait ; mais je m’élance pour tâcher de le saisir, parce que j’ai été saisi moi-même par Jésus Christ. Frères, je n’estime pas l’avoir déjà saisi. Mon seul souci : oubliant le chemin parcouru et tout tendu en avant, je m’élance vers le but, en vue du prix attaché à l’appel d’en haut que Dieu nous adresse en Jésus Christ.
Les douze apôtres sont convoqués, nommés et envoyés en mission par Jésus. C’est Jésus qui leur donne le pouvoir de chasser les esprits impurs et le don de guérison.
Matthieu 10,1-6 Ayant fait venir ses douze disciples, Jésus leur donna autorité sur les esprits impurs, pour qu’ils les chassent et qu’ils guérissent toute maladie et toute infirmité.
Voici les noms des douze apôtres. Le premier, Simon, que l’on appelle Pierre, et André, son frère ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère ; Philippe et Barthélemy ; Thomas et Matthieu le collecteur d’impôts ; Jacques, fils d’Alphée et Thaddée ; Simon le zélote et Judas Iscariote, celui-là même qui le livra.
Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes : « Ne prenez pas le chemin des païens et n’entrez pas dans une ville de Samaritains ; allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël.
Marc 6,6-13 Il parcourait les villages des environs en enseignant. Il fait venir les Douze. Et il commença à les envoyer deux par deux, leur donnant autorité sur les esprits impurs. Il leur ordonna de ne rien prendre pour la route, sauf un bâton : pas de pain, pas de sac, pas de monnaie dans la ceinture, mais pour chaussures des sandales, « et ne mettez pas deux tuniques ». Il leur disait : « Si, quelque part, vous entrez dans une maison, demeurez-y jusqu’à ce que vous quittiez l’endroit. Si une localité ne vous accueille pas et si l’on ne vous écoute pas, en partant de là, secouez la poussière de vos pieds : ils auront là un témoignage. » Ils partirent et ils proclamèrent qu’il fallait se convertir. Ils chassaient beaucoup de démons, ils faisaient des onctions d’huile à beaucoup de malades et ils les guérissaient.
Luc 9,1-6 Ayant réuni les Douze, il leur donna puissance et autorité sur tous les démons et il leur donna de guérir les maladies. Il les envoya proclamer le Règne de Dieu et faire des guérisons, et il leur dit : « Ne prenez rien pour la route, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent ; n’ayez pas chacun deux tuniques. Dans quelque maison que vous entriez, demeurez-y. C’est de là que vous repartirez. Si l’on ne vous accueille pas, en quittant cette ville secouez la poussière de vos pieds : ce sera un témoignage contre eux. » Ils partirent et allèrent de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle et faisant partout des guérisons.
Le passage ci_dessous de la lettre aux Galates est un des plus riches en renseignements sur la conversion de Paul et le début de sa mission d’apôtre avec le texte des Actes 9,1-25. Paul parle de son zèle à persécuter les premiers chrétiens. Il était un pharisien « pur et dur » (versets 13-14) qui respectait la loi à la lettre, et en ce sens il pensait avoir réussi. L’appel qu’il a vécu le surprend totalement : cela ne peut venir que de Dieu. Il interprète sa mission comme une mise à part dès le sein maternel (verset 15), ce qui rappelle d’autres vocations prophétiques comme, par exemple, celle de Jérémie dans l’Ancien Testament.
Galates 1,13-24 Car vous avez entendu parler de mon comportement naguère dans le judaïsme : avec quelle frénésie je persécutais l’Église de Dieu et je cherchais à la détruire ; je faisais des progrès dans le judaïsme, surpassant la plupart de ceux de mon âge et de ma race par mon zèle débordant pour les traditions de mes pères. Mais, lorsque celui qui m’a mis à part depuis le sein de ma mère et m’a appelé par sa grâce a jugé bon de révéler en moi son Fils afin que je l’annonce parmi les païens, aussitôt, loin de recourir à aucun conseil humain ou de monter à Jérusalem auprès de ceux qui étaient apôtres avant moi, je suis parti pour l’Arabie, puis je suis revenu à Damas. Ensuite, trois ans après, je suis monté à Jérusalem pour faire la connaissance de Céphas et je suis resté quinze jours auprès de lui, sans voir cependant aucun autre apôtre, mais seulement Jacques, le frère du Seigneur. Ce que je vous écris, je le dis devant Dieu, ce n’est pas un mensonge. Ensuite, je me suis rendu dans les régions de Syrie et de Cilicie. Mais mon visage était inconnu aux Églises du Christ en Judée ; simplement, elles avaient entendu dire : « celui qui nous persécutait naguère annonce maintenant la foi qu’il détruisait alors », et elles glorifiaient Dieu à mon sujet.
Le livre des Actes raconte la vie de Paul. Au début du chapitre 9, l’auteur décrit avec précision la conversion de Paul sur le chemin de Damas. Ce récit aux événements incroyables rappelle des éléments caractéristiques des récits de vocation de l’Ancien Testament : la lumière aveuglante, la voix de Dieu qui s’adresse directement aux êtres humains, le doute ou l’incrédulité de la personne choisie ou d’un témoin (Ananias dans les Actes), la guérison soudaine d’une infirmité, la mise en mouvement de la personne choisie par Dieu. De nombreux parallèles peuvent être établis entre le récit des Actes et la vocation de Moïse par exemple (Exode 3,1-6).
Actes 9,1-25 Saul, ne respirant toujours que menaces et meurtres contre les disciples du Seigneur, alla demander au Grand Prêtre des lettres pour les synagogues de Damas. S’il trouvait là des adeptes de la Voie, hommes ou femmes, il les amènerait, enchaînés, à Jérusalem.Poursuivant sa route, il approchait de Damas quand, soudain, une lumière venue du ciel l’enveloppa de son éclat. Tombant à terre il entendit une voix qui lui disait : « Saoul, Saoul, pourquoi me persécuter ? » – « Qui es-tu, Seigneur ? » demanda-t-il. « Je suis Jésus, c’est moi que tu persécutes. Mais relève-toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire. » Ses compagnons de voyage s’étaient arrêtés, muets de stupeur : ils entendaient la voix, mais ne voyaient personne. Saul se releva de terre, mais bien qu’il eût les yeux ouverts, il n’y voyait plus rien et c’est en le conduisant par la main que ses compagnons le firent entrer dans Damas où il demeura privé de la vue pendant trois jours, sans rien manger ni boire.Il y avait à Damas un disciple nommé Ananias ; le Seigneur l’appela dans une vision : « Ananias ! » – « Me voici, Seigneur ! » répondit-il. Le Seigneur reprit : « Tu vas te rendre dans la rue appelée rue Droite et demander, dans la maison de Judas, un nommé Saul de Tarse ; il est là en prière et vient de voir un homme nommé Ananias entrer et lui imposer les mains pour lui rendre la vue. » Ananias répondit : « Seigneur, j’ai entendu bien des gens parler de cet homme et dire tout le mal qu’il a fait à tes saints à Jérusalem. Et ici il dispose des pleins pouvoirs reçus des grands prêtres pour enchaîner tous ceux qui invoquent ton nom. » Mais le Seigneur lui dit : « Va, car cet homme est un instrument que je me suis choisi pour répondre de mon nom devant les nations païennes, les rois et les Israélites. Je lui montrerai moi-même en effet tout ce qu’il lui faudra souffrir pour mon nom. » Ananias partit, entra dans la maison, lui imposa les mains et dit : « Saoul, mon frère, c’est le Seigneur qui m’envoie – ce Jésus, qui t’est apparu sur la route que tu suivais – afin que tu retrouves la vue et que tu sois rempli d’Esprit Saint. » Des sortes de membranes lui tombèrent aussitôt des yeux ; il retrouva la vue et reçut alors le baptême ; puis, quand il se fut alimenté, il reprit des forces.Il passa quelques jours avec les disciples de Damas, et, sans attendre, il proclamait dans les synagogues que Jésus est le Fils de Dieu. Tous ceux qui l’entendaient en restaient stupéfaits et ils disaient : « N’est-ce pas lui qui, à Jérusalem, s’acharnait contre ceux qui invoquent ce nom ? Et n’était-il pas venu tout exprès pour les conduire, enchaînés, aux grands prêtres ? » Mais Saul s’affirmait d’autant plus et il confondait les habitants juifs de Damas en prouvant que Jésus était bien le Messie.Un temps assez long s’était écoulé, quand ces Juifs se concertèrent pour le faire périr. Saul eut alors connaissance de leur complot. Ils allaient jusqu’à garder les portes de la ville, jour et nuit, pour pouvoir le tuer. Mais, une nuit, ses disciples le prirent et le descendirent le long de la muraille dans une corbeille.
L’intention de Dieu d’appeler un prophète avant même sa naissance, voire sa conception, apparaît dans le texte de vocation du prophète Jérémie.
Jérémie 1,4-10 La parole du SEIGNEUR s’adressa à moi :
« Avant de te façonner dans le sein de ta mère,
je te connaissais ;
avant que tu ne sortes de son ventre, je t’ai consacré ;
je fais de toi un prophète pour les nations. »
Je dis : « Ah ! Seigneur DIEU, je ne saurais parler, je suis trop jeune. » Le SEIGNEUR me dit : « Ne dis pas : Je suis trop jeune.
Partout où je t’envoie, tu y vas ;
tout ce que je te commande, tu le dis ;
n’aie peur de personne :
je suis avec toi pour te libérer
– oracle du SEIGNEUR. ».
Le SEIGNEUR, avançant la main, toucha ma bouche, et le SEIGNEUR me dit : « Ainsi je mets mes paroles dans ta bouche.
Sache que je te donne aujourd’hui autorité
sur les nations et sur les royaumes,
pour déraciner et renverser,
pour ruiner et démolir,
pour bâtir et planter. »
Les arguments des faux prophètes ne sont le fruit que de leur imagination et non pas de la volonté de Dieu.
Jérémie 23,16, 21-22 Ainsi parle le SEIGNEUR de l’univers : Ne faites pas attention aux paroles des prophètes qui vous prophétisent ; ils vous leurrent ; ce qu’ils prêchent n’est que vision de leur imagination, cela ne vient pas de la bouche du SEIGNEUR. […] Je n’envoie pas ces prophètes, et pourtant ils courent ; je ne leur parle pas et pourtant ils prophétisent. S’ils se tenaient dans mon conseil, ils feraient entendre mes paroles à mon peuple ; ils les feraient revenir de leur mauvaise conduite, de leurs agissements pervers.
Le thème de la mort sur la croix et de la résurrection de Jésus est déjà évoqué dès l’adresse de la lettre aux Galates (versets 1-5). Cette introduction condense en quelques versets le centre du message que Paul défend et prêche. Il termine sa lettre en réaffirmant l’importance de la croix et de la résurrection pour lui et pour tous les êtres humains (Galates 6,14-16). Cette affirmation va être reprise avec force par le réformateur Martin Luther au 16e siècle : la « théologie de la croix » est centrale dans son œuvre.
Galates 6,14-16 Pour moi, non, jamais d’autre fierté que la croix de notre Seigneur Jésus Christ ; par elle, le monde est crucifié pour moi, comme moi pour le monde. Car, ce qui importe, ce n’est ni la circoncision, ni l’incirconcision, mais la nouvelle création. Sur ceux qui se conduisent selon cette règle, paix et miséricorde, ainsi que sur l’Israël de Dieu.
Les récits de la Passion décrivent sur plusieurs chapitres les derniers jours de la vie de Jésus : trahison, arrestation, procès, maltraitances et humiliations subies, mort par crucifixion. Cependant la résurrection de Jésus porte un message d’espérance : la souffrance et la mort n’ont pas le dernier mot.
Voici les références de ces textes:
Evangile selon Matthieu, chapitres 26 à 28
Evangile selon Marc, chapitres 13 à 16
Evangile selon Luc, chapitres 22 à 24.
Evangile selon Jean, chapitres 13 à 21.
Le terme grec euaggelion signifie « bonne nouvelle ». Dans ses lettres, Paul utilise plusieurs formulations pour parler de cet Evangile :
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« Evangile de Dieu » en Romains 1,1 ou 15,16,
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« Evangile du Christ » en Romains 15,19 ou 1Corinthiens 9,12,
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« Evangile de la gloire du Christ » en 2Corinthiens 4,4,
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« Evangile de son fils » en Romains 1,9.
Dans le texte à travailler, on retrouve au verset 7 la deuxième formulation.
Le passage ci-dessous du livre de Josué décrit la victoire du peuple d’Israël sur les Cananéens. Les habitants sont « voués à l’interdit », c’est-à-dire qu’ils sont massacrés :
Josué 10,34-40 Josué, et tout Israël avec lui, passa de Lakish à Eglôn ; ils l’assiégèrent et lui firent la guerre. Ils s’en emparèrent ce jour-là et la passèrent au tranchant de l’épée. Toutes les personnes qui s’y trouvaient, il les voua par interdit en ce jour-là, tout comme il avait traité Lakish.
Josué, et tout Israël avec lui, monta de Eglôn à Hébron et il lui fit la guerre. Ils s’en emparèrent et la passèrent au tranchant de l’épée ainsi que son roi, toutes ses villes et toutes les personnes qui s’y trouvaient. Il ne lui laissa aucun survivant, tout comme il avait traité Eglôn. Il la voua par interdit ainsi que toutes les personnes qui s’y trouvaient.
Josué, et tout Israël avec lui, se tourna vers Devir et lui fit la guerre. Il s’en empara ainsi que de son roi et de toutes ses villes ; on les passa au tranchant de l’épée et on voua par interdit toutes les personnes qui s’y trouvaient.
Josué ne laissa pas de survivant. Il traita Devir et son roi comme il avait traité Hébron et comme il avait traité Livna et son roi. Josué battit tout le pays : la Montagne, le Néguev, le Bas-Pays, les Pentes, ainsi que tous leurs rois. Il ne laissa pas de survivant et il voua par interdit tout être animé comme l’avait prescrit le SEIGNEUR, Dieu d’Israël.
Deutéronome 7,26 Tu ne feras pas entrer un objet abominable dans ta maison, car tu serais voué par interdit comme lui. Tu l’auras en horreur, totalement, et tu l’auras en abomination, car il est voué par interdit.
Une cause de hérem (être voué à l’interdit) consiste pour un israélite à introduire une idole dans sa maison. La sentence est sans appel : c’est non seulement la destruction de l’idole mais aussi de la personne l’ayant introduite. Elle fait écho au deuxième commandement et à l’affirmation du monothéisme :
Exode 20,3-5a Tu n’auras pas d’autres dieux face à moi. Tu ne te feras pas d’idole, ni rien qui ait la forme de ce qui se trouve au ciel là-haut, sur terre ici-bas, ou dans les eaux sous la terre. Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux …
Le mot doulos (serviteur, esclave) apparaît plusieurs fois dans les lettres de Paul. Il est utilisé au sens propre et au sens figuré. Paul l’utilise également pour se présenter en début de lettre : les traductions choisissent alors généralement le mot « serviteur ». Dans la lettre aux Romains et dans la lettre aux Philippiens, Paul se présente comme « serviteur de Jésus Christ ». En revanche, dans la lettre à Tite, Paul se présente comme « serviteur de Dieu, apôtre de Jésus Christ ».
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Sens propre:
1Corinthiens 7,21-22 Etais-tu esclave quand tu as été appelé ? […] Car l’esclave qui a été appelé dans le Seigneur est un affranchi du Seigneur.
1Corinthiens 12,13 Car nous avons tous été baptisés dans un seul Esprit en un seul corps, Juifs ou Grecs, esclaves ou hommes libres, et nous avons été abreuvés d’un seul Esprit.
Galates 3,28 Il n’y a plus ni Juif, ni Grec ; il n’y a plus ni esclave, ni homme libre ; il n’y a plus l’homme et la femme ; car tous, vous n’êtes qu’un en Jésus Christ.
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Sens figuré:
Romains 6,16-20 Ne savez-vous pas qu’en vous mettant au service de quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice (…)
1Corinthiens 7,23 Quelqu’un a payé le prix de votre rachat : ne devenez pas esclaves des hommes.
Galates 4,7 Tu n’es donc plus esclave mais fils ; et, comme fils, tu es aussi héritier : c’est l’œuvre de Dieu.
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Paul se présente:
Romains 1,1 Paul, serviteur de Jésus Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Evangile de Dieu.
Philippiens 1,1 Paul et Timothée, serviteurs de Jésus Christ (…)
Tite 1,1 Paul, serviteur de Dieu, apôtre de Jésus Christ (…)