L’Esprit donne à entendre - Espace temps
Dans le judaïsme du premier siècle de notre ère, il y a trois pèlerinages annuels à Jérusalem. La Pentecôte, ou « Fête des Semaines » dans le judaïsme (Chavouot), en fait partie. A cette occasion, on fait offrande à Dieu des premières céréales récoltées de l’année. Puis au second siècle, après la destruction du Temple de Jérusalem en 70, le caractère agraire de cette fête va s’estomper. Elle est alors associée au souvenir du don de la Loi (le Décalogue ou dix commandements) par Dieu à Moïse sur le mont Sinaï (Exode 19 et 20). Le texte de Luc inaugure une troisième signification de cette fête. Il propose une réinterprétation importante puisqu’il passe du don de la Loi au peuple juif au don de l’Esprit pour tous les peuples.
Pentecôte vient du mot grec pentekostê qui signifie cinquantième jour. Dans le christianisme, la Pentecôte est ainsi célébrée le septième dimanche après Pâques (cinquante jours après Pâques). Sa célébration est attestée depuis le 4e siècle en mémoire du don de l’Esprit Saint aux apôtres et aux personnes qui étaient présentes avec eux.
La vieille ville actuelle de Jérusalem comporte différents quartiers partagés d’après les différentes religions : quartiers juif, chrétien, musulman, arménien. La société israélienne actuelle est une société d’immigrants originaires du monde entier.
Luc consacre les chapitres 13 à 28 des Actes des apôtres à la mission de Paul à travers quatre voyages qui ont lieu principalement dans l’est du bassin méditerranéen pour finir à Rome. Paul crée plusieurs communautés et s’efforce – non sans difficulté parfois – de transmettre à la population des lieux l’Evangile de Jésus-Christ qu’il a lui-même reçu. A partir de cette transmission aux différentes communautés, il élabore sa théologie que l’on peut découvrir dans les lettres de Paul. Dans le Nouveau Testament, les lettres de Paul ou attribuées à Paul sont regroupées après les Actes des apôtres.