Glossaire
L’anabaptisme naît d’une dissidence protestante du 16e siècle. On l’appelle aussi la Réforme radicale. Divers courants naissent à peu près en même temps dans différentes régions d’Europe. Appelés » rebaptiseurs » par leurs adversaires, les anabaptistes refusent le baptême des enfants et l’intervention de l’Etat dans l’Eglise. L’anabaptisme suisse est très bibliciste et non violent ; l’anabaptisme néerlandais est lui aussi marqué par le pacifisme de Menno Simons (qui a donné son nom aux communautés » mennonites « ) ; enfin, l’anabaptisme autrichien prend une forme plus communautaire en Moravie. Au 16e siècle, ces différents groupes sont rejetés et persécutés par les catholiques comme par les réformés. Leurs descendants se trouvent aujourd’hui dans le monde entier, dans les Eglises mennonites, chez les amish et les houttériens. On compte environ 900 000 membres adultes dans ces communautés
L’apologétique est la partie de la théologie ou un discours théologique qui vise à défendre la religion chrétienne contre ses détracteurs et fonder ainsi la foi des fidèles
Du grec ^
Il ne faut pas confondre l' »arche de l’alliance » et l’arche de Noé. L’hébreu ne fait pas cette confusion, mais en français, elle est possible. Le mot hébreu que l’on utilise pour désigner l’arche de Noé parle d’une barque tandis que pour l’alliance, il s’agit d’un autre mot qui veut dire « coffre » ou encore « armoire ». Une seule fois, la « barque » de Noé apparaît encore dans la Bible : pour parler de la corbeille dans laquelle on a trouvé Moïse (Exode 2, 2,3,5).
Sultan turc dont l’objectif principal, durant son règne, est la destruction des États croisés installés en Palestine. Il lance une offensive en 1261 et s’empare de Césarée le 27 février. Puis il s’empare successivement de la forteresse des Templiers de Safed (25 juillet 1266), de Jaffa (7 mars 1268), d’Antioche (18 mai 1268) et enfin de « l’imprenable » krak des Chevaliers (8 février 1271).
Parole ou discours qui insulte violemment la divinité, Dieu, la religion.
1906-1945. Théologien protestant. Il devient pasteur et aumônier auprès des étudiants. Il enseigne d’abord à Berlin. Sa vie bascule avec l’accès d’Hitler au pouvoir. Opposant de la première heure, il va diriger le séminaire pastoral (illégal aux yeux des nazis) de Finkenwalde où existe une véritable vie communautaire. Il a une grande activité d’animateur en Poméranie dans l’Eglise confessante (qui refuse la tutelle des nazis). Interdit d’enseigner et de publier, il entre dans la résistance. Arrêté en 1943 il est emprisonné. Il meurt, pendu dans le camp de concentration de Flossenbürg les derniers jours de la guerre (1945).
Le mot évangile est un mot grec qui signifie « bonne nouvelle ». On distingue deux compréhensions. Ce mot correspond premièrement à un genre littéraire et désigne les quatre premiers livres du Nouveau Testament : les évangiles selon Matthieu, selon Marc, selon Luc et selon Jean. On l’écrit alors avec une minuscule. Deuxièmement, il désigne un contenu. L’Evangile est alors la bonne nouvelle dont témoigne Jésus de la part de Dieu. Ce message de salut n’est pas indépendant de celui qui l’apporte. On peut dire que c’est Jésus lui-même qui est en quelque sorte la bonne nouvelle que Dieu envoie aux hommes.
Né en 1491 à Sélestat en Alsace, Martin Bucer entre dans l’ordre des Dominicains à l’âge de quinze ans. Il est gagné à la Réforme par Luther au cours de la dispute de Heidelberg (1518). Excommunié, il s’enfuit à Wissembourg en Alsace où il prêche l’Evangile. Pourchassé à nouveau, il trouve refuge à Strasbourg (1523). Il y est nommé prédicateur en 1524. En 1529, la ville passe à la Réforme. Quand Calvin arrive dans cette ville (1538), Bucer y travaille depuis quatorze ans déjà : il a eu le temps d’organiser une Eglise selon les idées réformatrices dont maints caractères seront repris à Genève quand Calvin y retournera. Ce qui caractérise Bucer, c’est son sens de l’unité. Il travaillera en vain à des compromis entre les positions de Luther et de Zwingli sur la cène, ou à des accords avec les anabaptistes et même avec les théologiens catholiques (colloques de 1540-1541). Sur ordre de Charles-Quint, il doit quitter Strasbourg (1549). Il se réfugie à Cambridge où il enseignera jusqu’à sa mort. Il contribuera à réviser le Prayer Book.
Le mot est d’origine grec et signifie à l’origine « baguette » ou « règle de charpentier » et par extension a pris le sens de « règle ». Finalement ce mot a désigné une liste ou un catalogue de livres, représentant la règle qui délimite les Ecritures reconnues, et faisant autorité pour la foi juive puis chrétienne.
C’est le nom donné au dernier repas de Jésus avec ses disciples. Il leur demande de partager après sa mort un tel repas en mémoire de lui. Pour désigner ce repas de communion, la tradition protestante parle plutôt de Cène ou Sainte Cène, la tradition catholique d’Eucharistie
Cheval de Troie : cette expression vient de la littérature grecque. L’écrivain Homère raconte dans L’Iliade comment les Grecs ont construit un gigantesque cheval en bois qu’ils ont abandonné devant la ville de Troie qu’ils tentaient d’assiéger. Les Troyens ont fait entrer ce cheval dans la ville, ignorant que des soldats grecs s’y cachaient. Ce stratagème permit aux Grecs d’entrer dans Troie et de s’en emparer.
L’expression » craignant-Dieu » prend un sens précis aux abords de l’ère chrétienne : elle désigne un païen attiré par le judaïsme. Sans avoir fait de démarche d’appartenance (circoncision), il est pieux et observe une partie de la Torah.
Le daman est un petit mammifère qui ressemble à une marmotte. Il vit en Afrique et en Asie mineure.
Ce terme désigne la dispersion des juifs hors de la Judée, sous l’effet des famines, guerres, exils, pratiques commerciales… La présence de juifs est attestée en Egypte au VIème siècle av. JC et en Perse où certains ont vécu après les déportations du début du VIème siècle av. JC. A partir du IVème siècle av. JC, avec Alexandre et ses successeurs, ils vont s’implanter dans les villes tout autour de la Méditerranée.
Au premier siècle de notre ère, la diaspora méditerranéenne est très développée dans les villes d’Asie Mineure, à Antioche et Alexandrie et jusqu’à Rome.
Puisqu’il n’y a qu’un seul Temple, celui de Jérusalem, les juifs de la diaspora vont créer la synagogue pour pouvoir observer les pratiques rituelles de la loi. Ils vont jouer un rôle considérable dans la religion juive et son évolution.
Prière qui invoque le Saint Esprit, souvent appelée » prière d’illumination « . Le mot est d’origine grecque et veut dire littéralement » appeler sur « . L’épiclèse se retrouve à deux moments de la liturgie protestante : avant la lecture de la Bible pour que l’Ecriture lue devienne Parole entendue et au moment de la Sainte Cène où le Saint Esprit est appelé sur les fidèles rassemblés pour qu’ils discernent la présence du Christ dans le pain et le vin partagé
Etienne était issu d’un groupe de juifs appelés » Hellénistes » car ils parlent grec. Il faisait partie des sept diacres élus pour distribuer la nourriture à la première communauté de disciples de Jérusalem. Il » opérait des prodiges et des signes remarquables » (Actes 6,5-15). Etienne affiche une liberté critique contre le légalisme juif et la pratique des rites sacrificiels au Temple. Dénoncé par des gens de la synagogue, il est traduit en procès devant les autorités religieuses juives et condamné à être lapidé. Cette lapidation d’Etienne provoque une vive persécution contre les Hellénistes, mais elle ouvre par contrecoup l’Evangile aux milieux non-juifs de Samarie et du littoral méditerranéen.
Synoptique vient d’un terme grec qui signifie « voir ensemble » (syn=ensemble et opsis=le regard/la vue). Les trois évangiles selon Matthieu, Marc et Luc sont appelés synoptiques car ils présentent suffisamment de ressemblances pour qu’on puisse les « regarder ensemble ». Ils sont composés de petites unités narratives bien individualisables, dont un grand nombre figure dans deux ou trois de ces évangiles. L’évangile selon Jean apparaît d’emblée comme différent dans son style et sa structure.
Dans la recherche biblique, on parle de « synopse » quand on place des récits qui se ressemblent sur plusieurs colonnes pour les comparer.
Historien juif (37 – 100 après J.-C.). Il est le commandant de la Galilée pendant la guerre contre les Romains. Il a écrit La guerre des juifs et Les Antiquités judaïques. Ces deux livres donnent de nombreux renseignements sur la situation de la Galilée à cette époque.
Dans le Nouveau Testament ce mot ne désigne pas une personne originaire de Grèce, mais un non-juif de civilisation gréco-romaine.
Sacrifice dans lequel l’animal était entièrement brûlé.
Originaire d’Asie Mineure, Irénée avait passé sa jeunesse à Smyrne où il avait été en relations avec l’évêque de cette ville, Polycarpe, lequel avait reçu l’enseignement de Jean » qui avait vu le Seigneur « . Devenu évêque de Lyon en Gaule, vers 175, il fut mêlé à certaines controverses ecclésiastiques entre Eglises orientales et Rome sous les papes Eleuthère et Victor (175-199). Son oeuvre, dirigée en grande partie contre le gnosticisme, contient des formules qui ont trouvé beaucoup d’écho dans la pensée chrétienne moderne. En fait, il est avant tout un homme de tradition qui reproduit des enseignements transmis dans l’Eglise bien avant lui. Il est par là un précieux témoin, à la fois des systèmes gnostiques qu’il combat et de la tradition chrétienne primitive qu’il utilise contre le gnosticisme.
Ce mot (pluriel du mot kasher) désigne l’ensemble des lois alimentaires juives qui définissent les aliments purs que l’on peut manger et les aliments impurs non consommables. Dans l’Ancien Testament, les textes de référence sont Lévitique 11,1-23 et Deutéronome 14,1-21).
Les lévites sont ceux qui appartiennent à la tribu de Lévi, le troisième fils que Jacob a eu avec Léa, sa première épouse. C’est dans cette tribu que Dieu choisira Moïse et Aaron pour libérer le peuple hébreu de la servitude en Egypte. La tribu de Lévi sera chargée de servir et bénir Dieu. Dans le désert, les lévites portaient l’arche d’Alliance ; en terre d’Israël, jusqu’à la construction du temple de Jérusalem, ils officiaient dans divers sanctuaires. Dans le Temple, ils étaient choristes, musiciens, gardiens, juges, artisans, mais restaient subordonnés aux lévites descendants d’Aaron, qui étaient prêtres. Cette tribu à part n’aura pas droit à hériter de la terre avec Israël :
Deutéronome 18, 2 Ils n’auront pas d’héritage au milieu de leurs frères : l’Eternel sera leur héritage, comme il le leur a dit.
La tradition juive a donné le titre de « livres prophétiques » à l’ensemble des livres qui vont de Josué à Malachie. L’ensemble qui va du livre de Josué aux livres des Rois est appelé « premiers prophètes », alors que les autres livres sont appelés « derniers prophètes » (ce qui n’est pas à comprendre dans un sens chronologique, mais par rapport à leur emplacement dans la Bible).
La tradition chrétienne désigne les livres de Josué, celui des Juges, les livres de Samuel et les livres des Rois par l’expression « livres historiques ».
L’expression « livres prophétiques » s’applique alors seulement aux livres qui sont nommément attribués aux prophètes : les livres des « grands prophètes » (Esaïe, Jérémie, Ezéchiel) et des « petits prophètes » (d’Osée à Malachie). Les adjectifs « grand » et « petit » font référence au volume des écrits.
Réformateur allemand né et mort à Eisleben. Moine, prêtre, docteur en théologie, professeur d’exégèse biblique, il était habité par une intense quête spirituelle concernant le salut. En travaillant l’épître aux Romains il découvre ce qui sera le coeur de son oeuvre et de la Réforme protestante au 16e siècle, le message du salut par la seule grâce de Dieu, en dehors des mérites de l’homme. En 1517 il rédige « 95 thèses » où il développe cette affirmation et dénonce la vente des indulgences. Déclaré hérétique en 1518, il est excommunié et mis au ban de l’Empire à la Diète de Worms en 1521. Il trouve alors un appui auprès des princes allemands. Auteur d’une oeuvre théologique considérable et traducteur de la Bible en allemand, il a pris part aux débats de son temps (controverse avec Erasme, attitude lors de la Guerre des Paysans…). Il a résisté à toute forme de désordre ecclésial et a commencé à poser les bases d’une Eglise « luthérienne »
C’est un prêtre de l’ordre des Augustins. Il étudie la mystique médiévale et reçoit également une formation humaniste. En 1519, il rencontre Luther et adhère aux idées de la Réforme. Mais il va s’en séparer à la fois sur le plan théologique et le plan politique. Prédicateur à Zwickau (1520) et Allstedt (1523), il sera chassé de chacune de ces villes. En 1524, il rédige son Sermon aux princes où il présente son programme de réforme, très marqué par le millénarisme. Il devient le chef anabaptiste de la Guerre des Paysans, prêchant une sorte de communisme évangélique. Engels verra en lui un des premiers révolutionnaires. Capturé lors de la bataille de Frankenhausen (1525), il sera torturé puis exécuté
D’un mot hébreu qui signifie » séparé « , il désigne un des courants religieux juifs. Celui-ci met l’accent sur l’étude et le respect de la loi divine écrite. Les pharisiens sont des hommes pieux, vertueux, très soucieux d’appliquer la loi de Dieu et de se garder des impuretés rituelles. Pour vivre la sainteté de Dieu, il fallait être » séparé » des autres. Il s’est trouvé en forte opposition avec le christianisme naissant notamment autour de la question du respect de la Loi comme condition d’accès à Dieu. Au fil des ans, le terme » pharisien » a pris une connotation péjorative pour désigner tout comportement hypocrite. On parle même de » pharisaïsme « .
Parti religieux contemporain de l’époque du Nouveau Testament et dont les membres se recrutent principalement parmi les prêtres. Seuls les cinq premiers livres de la Bible (Pentateuque) font autorité pour eux. Contrairement aux pharisiens, ils rejettent la tradition orale, la résurrection des morts et l’existence des anges. Ils acceptent la domination romaine et ont une politique conservatrice.
Dans l’Ancien Testament, le mot hébreu kadosh que l’on traduit par saint n’évoque pas d’abord la perfection morale, mais le fait que Dieu est tout autre que l’être humain. S’il est dit » Soyez saints comme moi je suis saint » (Lévitique 19,2 et 20,26) c’est pour inviter le peuple élu à vivre son appartenance à Dieu et sa différence d’avec les autres peuples.
Dans le Nouveau Testament, saint se dit de Dieu, de son nom, se dit du Christ qui appartient à Dieu et qui a été envoyé par lui. Ainsi en est-il des chrétiens qui appartiennent au Christ. Dans le Nouveau Testament, le mot » saint » désigne le croyant.
Le sanhédrin est l’assemblée suprême du peuple juif, ayant autorité dans les domaines religieux, administratif et judiciaire. Son nom n’est pas d’origine hébraïque mais dérive du grec sunédrion, signifiant « assemblée qui siège ». Il est présidé par le Grand prêtre.
Autoportrait pris dans un contexte social ou touristique avec un téléphone portable soit tenu à bout de bras, soit fixé au bout d’une perche.
Traduction grecque de la Bible hébraïque entreprise par les communautés juives d’Alexandrie en Egypte au 3e siècle av. JC. Elle était destinée aux juifs qui ne connaissaient plus l’hébreu. La légende veut que 72 (septante deux) savants juifs, travaillant en différents lieux et sans se consulter, soient arrivés à la même traduction en 72 (septante deux) jours. D’où le nom de » Septante » que l’on abrège aussi parfois en chiffres romains : LXX.
Né en Alsace en 1635, il entreprend des études de philosophie puis de théologie à Strasbourg. Après Bâle, Genève, Lyon, Stuttgart, Tübingen, il revient en 1666 à Strasbourg où il est prédicateur à la Cathédrale. C’est à Francfort (à partir de 1670) qu’il va donner forme au piétisme luthérien, préparé déjà en Allemagne par Johann Arndt (1555-1621). Parus en 1675, les Pia desideria, ou » Désir sincère d’une amélioration de la vraie Eglise évangélique » en constituent le texte fondateur, réclamant une réforme du pastorat, l’affermissement des fidèles et des communautés, la pratique de la piété, l’enracinement de la théologie dans les Ecritures. Il insiste sur la nouvelle naissance et donc sur une conception individualiste de la foi. L’Eglise est considérée comme le rassemblement de ceux qui sont » nés de nouveau « . En 1686 il est à Dresde, en 1691 à Berlin. L’un de ses disciples fut August Hermann Francke à Halle (1663-1727)
Disciples d’une école philosophique créée par Zénon, ils considèrent que l’univers entièrement matériel est organisé de façon harmonieuse et animé par une âme subtile, la raison ou logos. Il s’agit donc pour l’homme de vivre en accord avec l’harmonie de l’univers.
Pour cela il lui faut éviter la souffrance en supprimant au maximum ses désirs.
La sagesse stoïcienne peut se résumer par l’adage : » Supporte et abstiens-toi « .
C’est par les quatre consonnes appelées « tétragramme » (quatre lettres) YHWH que le Dieu d’Israël est désigné (on trouve aussi YHVH ou IHVH selon les auteurs). Aux quatre consonnes on a ajouté les voyelles du mot hébreu adonaï (mon Maître, mon Seigneur). Le tétragramme ne se prononce pas. Quand on lit le texte hébreu, on prononce « adonaï » d’après les voyelles ajoutées.
Le mot comme tel ne fait pas partie du vocabulaire biblique. Il désigne littéralement une apparition de Dieu (de theo, dieu et phaineo, apparaitre). Les apparitions dans la Bible constituent un des modes de la révélation de Dieu. On peut parler de théophanie lorsque Dieu lui-même se manifeste (Exode 3,1-6) ou lorsqu’il se rend présent par un ange (un messager). Dieu « se fait voir » et les visions dépassent toujours les capacités ordinaires de l’homme. Dans le Nouveau Testament, c’est en Jésus que Dieu se manifeste d’une manière décisive. On retrouve comme dans l’Ancien Testament des apparitions d’anges pour manifester la volonté de Dieu (annonces de la naissance de Jésus en Luc 1,26,38 de sa résurrection en Matthieu 28,2). La résurrection de Jésus manifestée par ses apparitions (par exemple en 1Corinthiens 15,5-9) est l’élément nouveau du Nouveau Testament. Les récits de vision d’Etienne (Actes 7,55 ss) et de Paul (Actes 9,1-19) intègrent cet élément dans le schéma classique de la théophanie.
C’est le coeur de la Bible hébraïque qui contient 5 livres d’où son nom grec de Pentateuque (Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome). Ces livres racontent les événements de la création du monde jusqu’à la mort de Moïse et présentent la loi que tout Juif doit respecter.