L'ivresse du pouvoir
Dans la littérature, bien souvent l’exagération est un moyen de ridiculiser… un pouvoir contre lequel on n’a que peu de prise. Un pouvoir ivre, au sens littéral comme au sens figuré, se transforme en menace pour tout un peuple.

Le livre d’Esther pose la question de l'action et de la responsabilité humaine en situation de crise et invite à réfléchir à la nécessité d’assumer son identité et son appartenance. Peut-on toujours rester discret ? Quand faut-il « tomber les masques » ? Et quelle place donner à Dieu ?
Dans la littérature, bien souvent l’exagération est un moyen de ridiculiser… un pouvoir contre lequel on n’a que peu de prise. Un pouvoir ivre, au sens littéral comme au sens figuré, se transforme en menace pour tout un peuple.
D’un côté, le lecteur assiste à un véritable concours de beauté où le corps de la femme se trouve exposé, de l’autre, l’identité véritable de la personne reste cachée. C’est l’avancement de l’histoire et le changement de contexte qui pousseront Esther à révéler son identité.
La question de la solidarité de l’individu avec son groupe d’origine se pose avec gravité. Mais qu’est-ce qui au juste fait qu’Esther se décide à intervenir pour son peuple? Dieu, y est-il pour quelque chose ?
Le renversement de la situation approche. La ruse peut-elle être un moyen de lutte lorsque le drame est imminent ?
Difficile d’appréhender ce texte tant il semble exalter la violence. Mais est-ce là la seule interprétation possible ? Il se peut que le message soit davantage une critique d’un monde inique, incapable de défendre les faibles et qui ne fait qu’engendrer la haine et la violence.
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